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sourire toujours!!
4 novembre 2006

Michel Putracianni

..trop heureuse d'avoir réussi à mettre de la musique! Alors je vais commençais par cet artiste : un grand du jazz, qui m'a fait apprécier cette musique, un peu "dure à entendre quelque fois je l'avoue..Et cet artiste m'a fait comprendre ce piano, , certaines notes.; il est gai.; j'aime sa gaieté dan ses notes..

Et puis ce morceau : BESAME MUCHO, je l'adore.; je l'ai en 10 dizaine de versions.et celle là c'est ma préférée..

Consuelo Velazquez

Bésame, bésame mucho,
Como si fuera esta noche la última vez.
Besame, besame mucho,
Que tengo miedo perderte,
Perderte otra vez.

Quiero tenerte muy
Cerca, mirarme en tus
Ojos, verte junto a mí,
Piensa que tal vez
Mañana yo ya estaré
Lejos, muy lejos de ti.
                                                                                     
Bésame, bésame mucho,
Como si fuera esta noche la última vez.

literal tr. by Valentín Anders

Kiss me, Kiss me a lot,
As if tonight was the last time.
Kiss me, kiss me a lot,
Because I fear to lose you,
To lose you again.

I want to have you very close
To see myself in your eyes,
To see you next to me,
Think that perhaps tomorrow
I already will be far,
very far from you.

Kiss me, Kiss me a lot,
As if tonight was the last time.
Kiss me, a lot,
because I fear to lose you,
To lose you later.
Bésame mucho,
Que tengo miedo perderte,
Perderte después.

Bésame Mucho est un boléro composé en 1940 par la chanteuse mexicaine Consuelo Velázquez inspiré par un aria d'Enrique Granados.

Elle est devenue l'une des chansons les plus reprise du vingtième siècle.

Des chanteurs francophones l'ont chanté :

  • Alys Robi(au début des années 40),
  • Dalida (Besame Mucho - Embrasse-moi en 1976),
  • Tino Rossi 
  • Nana Mouskouri 
  • Arielle Dombasle,
  • Guy Marchand,
  • Isabelle Boulay,
  • Nino Ferrer

Ainsi que les plus grands ténors :

  • Pavarotti 
  • Plácido Domingo 

Ces autres chanteurs et groupes l'ont également repris :

  • Les Beatles,
  • Santana,
  • Omara Portuondo,
  • Connie Francis,
  • Jeane Manson 
  • João Gilberto,
  • Juan Garcia Esquive
  • Andrea Bocelli 
  • Pavlo 
  • Bauchklang

Parmi les reprises de la musique latine : celles de

  • Tito Puente 
  • Perez Prado 
  • Xavier Cugat

Besame Mucho est également devenu un standard de jazz, interprété entre autres par :

  • Joséphine Baker,
  • Diana Krall
  • Louis Armstrong,
  • Nat King Cole,
  • Michel Petrucciani,
  • Michel Legrand,
  • Herb Alpert 
  • Danny Aiello,
  • Dave Brubeck,
  • Jaki Byard 
  • Mario Lanza

Versions instrumentales :

  • accordéon par Aimable et Yvette Hornr,
  • piano par Richard Clayderman,
  • guitare par Paco de Lucía
  • La fanfare de carabins Les Plaie Mobils l'a même ajoutée à son répertoire.

..mais j'aime toutes les sortes de musiques... je ne suis pas "bégeule": je n'ai pas un style à tout pris.; non, il faut surtout que cela me touche .; là.. au fond de mon coeur..

lorsque je mettrais une nouvelle musique, j'essaierais de perler en même temps de l'artiste..

Michel Petrucciani.
Il aurait eu 40 ans le 28 décembre 2002. Près de quatre ans après sa disparition, portrait d'un prodige du jazz qui s'est hissé au niveau des plus grands...

Atteint d'ostéogenèse imparfaite, Michel Petrucciani voit le jour à Orange (Vaucluse) le 28 décembre 1962, d'un père d'origine italienne et d'une mère d'origine anglaise. Il baigne dans la musique dès l'enfance : papa joue de la guitare, et ses deux frères de la guitare et de la contrebasse. L'un de ses premiers souvenirs musicaux est un concert de Count Basie au Théâtre Antique d'Orange au cours duquel le musicien pose sa casquette sur sa tête d'enfant maladif. Plus tard, il casse rageusement son premier piano- jouet parce que l'instrument ne sonne pas comme celui de Duke Ellington, entendu à la télévision !

Il apprend le piano d'une façon tout à fait classique et épuise un certain nombre de professeurs par sa rapidité et son impertinence, ayant déjà une personnalité très affirmée et des vues personnelles sur la musique. Les études scolaires, il les fait chez lui: "D'hôpitaux en hôpitaux, de jambes en bras cassés, de plaques en plâtres, de rêves en choses oubliées, j'étais séquestré à la maison; mes parents avaient tellement peur de me laisser sortir"...

Au début des années 70, ses parents ouvrent un magasin de Musique à Montélimar (Drôme). Lui répare des postes de radio, accorde des guitares et fait des démonstrations d'orgue pour les clients, parmi lesquels des jazzmen américains de passage lors de festivals dans la région. Il participe en famille à ses premiers concerts (à la batterie) dans des bals puis dans des petits clubs de province avant de décrocher, à peine adolescent, un concert à l'Espace Cardin à Paris.

Image : Michel Petrucciani.

Il enregistre son premier disque, "Flash", à Apt (Vaucluse) en 1980. Puis il rencontre le producteur Jean- Jacques Pussiau, d'Owl Records, pour un second disque qui sera le prélude à une longue série d'enregistrements. L'année suivante, contre l'avis de ses parents, il fait un chèque en bois pour partir en Californie rejoindre un ami musicien : "A 18 ans, je suis parti à 8.000 kilomètres de chez moi parce que je n'en pouvais plus"...

Image : Michel Petrucciani en concert.

Il s'installe à Big Sur, près de Monterey, dans un Institut thérapeutique de luxe où il est logé et nourri en échange de ses talents de pianiste. Il y rencontre la femme du saxophoniste Charles Lloyd qui le présente à son illustre époux pour un "boeuf" mémorable au cours duquel le jazzman s'exclame : "J'ai trouvé l'avatar du piano, le messager. J'attendais ce pianiste depuis dix ans !". La carrière américaine de Michel Petrucciani est lancée. Afin d'obtenir la fameuse "Green card" (indispensable pour pouvoir travailler aux États- Unis) il épouse Erlinda Montaño, une indienne Navarro, avec laquelle il restera cinq ans. Il revient en France à l'occasion de concerts ou de festivals mais choisit de résider aux États- Unis. En 1982, il enregistre chez Owl Records son premier disque en piano solo, "Oracle's Destiny". Le cinéaste Frank Cassenti réalise un film sur lui, "Lettre à Michel Petrucciani". Le film sera présenté au Festival de Cannes 1983. Son premier disque américain, "100 Hearts", est produit par George Wein.

Il s'installe à New York en 1985, pour suivre une nouvelle conquête (qui lui donnera un fils, Alexandre): "Je reste rarement plus de cinq ans avec la même femme. Au bout d'un moment je m'ennuie"... Il signe alors avec la prestigieuse firme Blue Note pour l'album "Pianism". En 1986, il enregistre "Power Of Three" avec le guitariste Jim Hall et le saxophoniste Wayne Shorter, "l'un des plus grands compositeurs du XXe siècle". Avec "Music", sa notoriété internationale atteint des sommets. S'en suit une longue série de concerts et d'enregistrements, au rythme des rencontres avec d'autres jazzmen. Il suit la carrière qu'on lui connaît, entre Europe et USA, en piano solo, en formations jazz ou fusion, entouré d'une pléiade de grands musiciens : Lee Konitz, Ron Mc Clure, Wayne Shorter, Jim Hall, Gary Peacock, Roy Haynes, Freddie Hubbard, Joe Henderson, Charlie Haden...

Image : Michel Petrucciani en concert.

Au début des années 1990, l'album "Flamingo", réalisé avec Stéphane Grappelli, sera l'un des rares disques d'or en jazz avec plus de 100 000 exemplaires vendus en France : "J'aime les mélodies, les choses que l'on peut chanter, dont on se souvient. J'aime La vie en rose, ça me parle... J'aime la pop music aussi, Freddie Mercury, Michael Jackson, Prince"...

Image : Michel Petrucciani.

"En 1980, je ne marchais pas, je pesais 25 kilos, je ne savais rien de la vie, j'étais un peu paumé... [maintenant] je suis plus solide, je marche avec des béquilles, je me débrouille tout seul, je suis en meilleure santé, j'ai appris des choses... et même si j'ai perdu des cheveux, je me trouve plus beau aujourd'hui qu'à l'époque !" Et aussi : "J'ai touché des gens, je crois... Parfois je me dis que je dois être quelqu'un d'intéressant. Les gens ont une certaine admiration pour moi, comme s'ils voyaient en moi une leçon de courage"...

Michel petrucciani est mort à New-York, dans la nuit du 5 au 6 janvier 1999.


Jacques Vernes, décembre 2002


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