..Une femme très courageuse... et surtout très passionnée.. chapeau...!!!
..Là aussi: de belles couleurs, des gens courageux, avec un travail plutôt pénible.. découverte complète pour moi...
Reportage de Philippe Lallet , Christian Petron et Patrice Aubertel Coproduction France 3 Thalassa - Sorciers Productions
C’est l’histoire d’une femme en guerre dans un pays dangereux. Sandra Bessudo, biologiste Franco Colombienne dirige le programme international des Nations Unies sur la protection des requins dans le Pacifique.
Chaque jour, elle se bat contre les trafiquants d’ailerons qui sévissent autour de l’île de Malpedo, une île à 500 km des côtes de la Colombie. Cet endroit est l’un des plus grands lieux de rassemblement de squale de la planète. Ces eaux poissonneuses intéressent les flottes de pêche pirate qui sans scrupules viennent piller ces aires marines protégées.
Sandra à une passion dans la vie ; Les requins, mais protéger les requins en Colombie peut-être très dangereux ! Pendant plusieurs années, Sandra va s’attaquer seule aux trafiquants d’ailerons de requins, pour démontrer au gouvernement qu’il faut élargir les aires marines protégées pour en faire de véritables sanctuaires protégés.
Quand elle ne plonge pas au milieu des requins, Sandra vit à Bogota, accompagnée par des gardes armés lors de tous ses déplacements, car elle a déjà été plusieurs fois menacée de mort. Aujourd’hui, l’île de Malpelo est inscrite au patrimoine mondial de l’Humanité de l’UNESCO, c’est une reconnaissance non seulement pour la plongée et le tourisme, mais aussi d’un point de vue scientifique pour la conservation de Malpelo. Pendant quinze ans, Sandra a déployé toute son énergie pour sauver les requins de Malpelo.
Aujourd’hui, la biologiste souhaite passer la main à l’administration nationale des parcs, mais elle n’est pas certaine que les fonctionnaires sauront résister à la pression des marchands d’ailerons.
..Et puis au VENEZUELLA....
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Reportage d’Antoine Mora et Georges Pinol Production France 3 Thalassa
C’est l’histoire d’un film, tourné au Venezuela il y a un demi siècle. Un film à petit budget tourné par une cinéaste, Margot Benacerraf dans un somptueux décor naturel : les salines d’Araya.
A l’époque des conquistadors « Araya » apparaît sur les cartes comme la plus grande saline d’Amérique Latine. Lorsque cette réalisatrice courageuse et talentueuse tourne ses premiers plans, elle tombe en arrêt devant une tableau du XVIè siecle : une véritable fourmilière d’hommes et de femmes au travail et qui transportent des corbeilles de sel sur leur tête pour bâtir d’immenses pyramides. Margot Benacerraf s’empresse alors de tourner son film avant l’arrivée annoncée de la mécanisation sur les salines d’Araya. Dans quelques mois la machine va remplacer le travail des hommes... « Ce passage brutal d’une époque à l’autre est une métaphore de l’Amérique Latine » dit elle. Aujourd’hui Margot Benacerraf nous raconte l’épopée de la fabrication de son récit cinématographique tourné dans un superbe noir et blanc, ou la poésie se mêle à une aride réalité.
Aujourd’hui seule une poignée de cinéphiles connaissent ce film qui, sorti comme un OVNI à Cannes en 1959 a décroché deux distinctions au cours du prestigieux festival. |
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