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sourire toujours!!
16 novembre 2006

oui: LA BAS aussi , sous le soleil du pacifique, la vie du travail est bien compliqué!!!!!!

Kouaoua : tensions et débordements dans le fief de Sylvain Néa

Hier matin, sur demande des gendarmes, les sympathisants et adhérents CSTNC ont levé le barrage du site minier de Kouaoua. Quarante non-grévistes ont travaillé l’après-midi, escortés par des gendarmes. Mais à leur sortie, des débordements verbaux et physiques ont réduit les espoirs d’apaisement. Une fois de plus.

Ne pas dire le mot qui fâche. Ne pas laisser croire qu’on aurait dit le mot qui fâche, celui « qui pourrait tout faire rater ». Hier, à Kouaoua, la SLN a vécu une journée test, empreinte d’espoir, de stress et de précautions oratoires.
Une journée passée à marcher sur des œufs, entre la volonté de reprendre le travail dans une sécurité précaire et la crainte de vexer les grévistes et leurs sympathisants. Mais cela n’a pas suffi : malgré une réouverture du site effectuée dans le calme, la journée s’est achevée dans les insultes et la violence.
Hier matin, vers trois heures, les gendarmes s’étaient rendus devant le portail du site minier, avec l’intention d’en libérer l’accès conformément à l’ordonnance du haut-commissariat du 18 octobre. Après une heure de discussions, les barragistes ont accepté d’enlever eux-mêmes la chaîne qui bloquait la piste, tout en restant sur place.

Rien d’extraordinaire en soi, puisque le site a été libéré puis de nouveau bloqué à deux reprises, au cours des huit derniers jours.

En quelques minutes, le dérapage

Mais cette fois, « le dispositif est renforcé pendant plusieurs jours, afin de faire en sorte que les intentions s’accompagnent d’actes », assurait en matinée le commandant en second de la gendarmerie, Éric Huguet. Effectivement, la quarantaine de non-grévistes (sur 216 salariés) ont pu accéder à leur lieu de travail vers
14 h 30, sous l’escorte des gendarmes de Kouaoua et d’un peloton mobile. Avec un espoir : « Que ça redevienne comme avant, dans le travail et après le travail », notamment en ce qui concerne les liens amicaux ou familiaux, mis en suspens pendant le conflit. Et la crainte, dévoilée en sourdine, que le dispositif de sécurité ne soit perçu comme une
provocation. Si les choses s’enlisaient, avait prévenu la SLN, le chômage partiel deviendrait inévitable.
Sylvain Néa, averti par téléphone, avait posé comme condition à sa venue le départ des gendarmes. Ces derniers sont restés, mais le syndicaliste est venu quand même, après 16 heures. Et, vers 17 h 30, c’est lui, d’après les gendarmes et la SLN, qui aurait « chauffé » ses troupes et favorisé la prise à partie violente qui s’en est suivie. Selon les deux mêmes sources, Sylvain Néa était en état d’ébriété manifeste à ce moment-là.
En quelques minutes, le bus des non-grévistes et les voitures de la direction ont été ralentis, puis stoppés. Avant qu’une poignée de barragistes n’entrent dans le bus et encerclent les autres véhicules. Deux baffes et quelques coups sont partis, en plus des chahutages et des insultes.
La quinzaine de gendarmes présents n’est pas intervenue, sinon pour accélérer le départ du cortège assiégé. Du côté de la gendarmerie, on reconnaît avoir été débordé, mais on souligne aussi le caractère délicat de la mission : permettre un accès libre, sans avoir la consigne d’assurer le maintien de l’ordre. On explique aussi que la parole donnée le matin par les barragistes a été reprise le soir. Sylvain Néa n’était pas joignable au téléphone, hier soir.

Marc Baltzer ( lu dans le quotidien de Nouméa..)
 

Kouaoua est un village de 1639 habitants situé à 173 km de Nouméa, soit à trois heures de route environ. Cette commune possède beaucoup d’atouts touristiques avec ses cascades, ses trous d’eau et ses paysages naturels uniques. L’accueil en tribu est aussi apprécié, notamment à celle de Méa-Mébara ou de Méchin. Cette commune fait le bonheur des adeptes de l’éco-tourisme avec ses montagnes, ses falaises abruptes et ses collines arasées.

Renseignements pratiques

Kouaoua est un petit village minier. Auparavant, il appartenait à la commune de Canala. Depuis 1995, Kouaoua est devenu une municipalité : c’est la commune la plus jeune du Territoire.

C’est ici qu’est apparu pour la première fois une « serpentine », tapis roulant qui achemine le minerai du site d’exploitation jusqu’au wharf où est accosté le bateau qui transporte le minerai. Pour compléter sa culture minière, Kouaoua possède également une roue-pelle qui permet le chargement des navires en partance pour Nouméa.

Il est possible de visiter gratuitement les mines et les installations techniques pendant les journées du patrimoine, en août-septembre, avec des ingénieurs du site pour guides.

comme vous pouvez le voir, ce minerai LE NICKEL, pollue l'océan... je peux vous assurez que tout au bord c'est de la boue qui s'y trouve au lieu du sable ...il faut avoir un bateau pour pouvoir trouver une mer digne de ce nom.. Mais bon, cela n'a jamais eut l'air d'embêter qui que se soit, vu que cela continue....Quand à cette grève qui dure déjà depuis pas mal, de temps, je ne pourrais pas vous dire vraiment les revendications là dessus.... il faudrait relire le quotidien ... depuis le début de ces évènements...

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