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..L'Antartique...

..Carrément dépaysant... 25 000 manchots y vivent..j'adore ce genres de reportages.. voir vivre ces gens , partis pour une année, y vivre dans ce désert blanc.. Franchement, c'est une aventure à faire..

..Un peu d'histoire..

Paul-Emile Victor

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© archives Paul-Emile Victor 

Né le 28 juin 1907, Paul-Émile Victor est,

dès son enfance qu’il passe dans le Jura,

attiré par les pôles. En 1934,

il organise sa première expédition polaire.

Le Commandant Charcot le dépose, avec trois compagnons,

pour un an sur la côte est du Groenland,

chez les Eskimo d’Ammassalik.

Début 1935, il traverse le désert

de glace du Groenland (l’Inlandsis),

d’ouest en est, en traîneaux à chiens,

avec Robert Gessain, Michel Perez et Eigil Knuth.

En 1936, il y revient seul, s’installe à Kangerlussuaq (côte est)

et vit au sein d’une famille pendant quatorze mois,

« comme un Eskimo parmi les Eskimo ».

En 1939, il fait un séjour d’études

ethnographiques en Laponie,

avec les docteurs Michel et Raymond Latarjet.

Il quitte la France après l’armistice de 1940,

s’installe en 1941 aux États-Unis

où il s’engage dans l’US Air Force.

Pilote et parachutiste, il devient instructeur à l’École d’Entraînement Polaire,

où il crée les escadrilles de Search and Rescue pour l’Alaska,

le Canada et le Groenland,

chargées de la recherche et du sauvetage des équipages aériens.

En 1947, il crée les Expéditions Polaires Françaises (EPF) -

Missions Paul-Émile Victor, qu’il dirigera jusqu’en 1976.

À la tête des EPF, Paul-Émile Victor

conduit de nombreuses expéditions

au Groenland (Arctique) et en Terre Adélie (Antarctique)

où est construite une base scientifique française permanente.

Il est en outre Chef de l’Expédition Glaciologique Internationale au Groenland (E.G.I.G.),

Président du Scientific Committee on Antarctic Research - SCAR,

Président du Comité Antarctique Français pour l’Année Géophysique Internationale (AGI).

À partir de 1962, il organise de multiples

activités sur la défense de l’homme

et de son environnement,

et devient en 1968,

Délégué Général de la Fondation pour la Sauvegarde de la Nature.

Il crée en 1974,

avec Alain Bombard, Jacques-Yves Cousteau,

Louis Leprince-Ringuet

et Haroun Tazieff,

le Groupe Paul-Émile Victor pour la Défense de l’Homme et de son Environnement.

Auteur de quarante ouvrages scientifiques,

techniques et de vulgarisation,

Paul-Émile Victor réalise en 1977 son second rêve d’adolescence :

il s’installe avec sa famille

sur une île déserte de la Polynésie Française,

où il dessine, peint,

expose. En 1987, pour fêter ses 80 ans,

il retourne en Terre Adélie puis au Pôle Nord.

Il s’éteindra sur son îlot, le 7 mars 1995,

et sera, selon sa volonté,

immergé depuis la frégate Dumont d’Urville,

de la Marine Nationale, au large de Bora Bora.

(Éléments tirés de la biographie

de Paul-Émile Victor par Daphné Victor)

Entouré de banquise, recouvert de glace, il est le plus désert,

le plus hostile mais aussi le plus préservé des continents de la planète.

Hormis quelques touristes de passage pendant l’été austral,

l’Antarctique compte un millier de résidents, la plupart non permanents.

Ils sont écrivains, navigateurs, scientifiques, électriciens

ou conducteurs de travaux, et travaillent

dans les bases scientifiques.
A proximité du pôle Sud,

Concordia est la nouvelle base franco-italienne.

Un défi au très grand froid : la température moyenne avoisine

es moins trente degrés.

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En 1985, ils n’étaient guère plus de 500 touristes fortunés à faire le voyage vers le sixième continent. Vingt ans plus tard, l’Antarctique est devenu une destination très prisée et 30 000 touristes envahissent le continent blanc. 95% des départs vers l’Antarctique se font à partir d’Ushuaïa, la ville du bout du monde à mille kilomètres de la destination finale. Ushuaïa est donc devenu un port de transit, pour de nombreux armateurs internationaux, qui utilisent des bateaux polaires russes, reconvertis en bateaux de croisière, après l’effondrement de l’ex-URSS. Cette nouvelle manne financière a bouleversé l’activité économique de la ville. Pendant l’été austral, de décembre à mars, la ville est en pleine effervescence, les quais sont embouteillés, deux bateaux arrivent et repartent chaque jour vers la péninsule Antarctique. Les croisières varient de huit à quinze jours selon les goûts et les bourses.                   thalassa

C’est un document exceptionnel que Thalassa a  propose ce soir, l’une des plus grandes aventures de tous les temps, tournée dans les années 1910...
Franck Hurley est né en 1885 dans une famille d’ouvriers, au sud de l’Australie. Dès 12 ans, il travaille comme docker à Sydney, mais sa passion, c’est la photo.
Après une première expédition dans les terres australes en 1911 comme photographe caméraman, Hurley est choisi par un explorateur britannique renommé, Sir Ernest Shackleton, pour couvrir en image son grand projet : la traversée à pied du continent Antarctique. A bord de l’Endurance, 28 hommes et 70 chiens quittent le monde des hommes le 8 août 1914 : ils ne le reverront que deux ans et demi plus tard.
Cette année-là, les glaces arrivent exceptionnellement tôt et le navire sera pris par la banquise, broyé par la pression de la mer gelée. Impossible de rallier le continent antarctique...
L’équipage de l’Endurance réussira à survivre plus de deux ans sur un iceberg à la dérive, dans des conditions invraisemblables. Et avec une incroyable détermination, Ernest Shackleton parviendra à ramener tous ses hommes sains et saufs.
Une légende ? Non. Tout a été filmé par Hurley.
Pendant ces trente mois périlleux, le jeune reporter australien est partout, son antique caméra à la main, il prend tous les risques pour immortaliser le moindre détail de cette incroyable épopée...

..Lu dans Thalassa...