une claque....
...je reviens d'une séance de cinéma.. une claque , une belle claque que j'ai reçu en regardant ce film.. bien sûre que depuis des années, nous sommes là à soutenir cette femme .. mais dans sa vraie vie, sa vraie réalité: ce n'est pas un roman à l'eau de rose, même si son pays est beau... même si ce film nous passe des images féeriques de ciel aux couleurs rosées..ou rien n'est rose... surtout pas la vie des ces birmans dans leurs quotidiens.pas pour cette femme, qui c'est laissé aller à ce fort sentiment de patriotisme envers ce peuple qui a tant besoin d'aide..
au fait, c'est surtout l'histoire de son mari, qui par amour la soutient ... donc, ne vous attendez pas à voir un film politique , dure et féroce.. même si certaines scènes sont dures à voir, l'histoire est surtout centrée sur ce mari.. au fait, je me rend compte, après avoir pas mal de récits à son sujet, que ce film est à l'eau de rose.. qu'il en a fait une icône rose... alors qu'elle a fait autre chose :mais dans l'ensemble l'histoire est bien respectée..
pourquoi THE LADY???? car dans ce pays on a pas le droit de citer son nom: du coup : ce peuple Birman l'on appelé: la dame..et quelle dame!!!!
The Lady est une histoire d'amour hors du commun, celle d'un homme, Michael Aris, et surtout d'une femme d'exception, Aung San Suu Kyi, qui sacrifiera son bonheur personnel pour celui de son peuple. Rien pourtant ne fera vaciller l'amour infini qui lie ces deux êtres, pas même la séparation, l'absence, l'isolement et l'inhumanité d'une junte politique toujours en place en Birmanie. The Lady est aussi l'histoire d'une femme devenue l'un des symboles contemporains de la lutte pour la démocratie (http://www.cinefil.com/film/the-lady-2)
L'opposante birmane Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la Paix en 1991, a remercié Luc Besson de faire un film sur sa vie pour jeter "de la lumière sur son pays" a expliqué le réalisateur français lundi en racontant les délicates conditions de tournage de "The Lady" à des étudiants lillois.
Le réalisateur avait adressé un message à Aung San Suu Kyi avant le début du tournage du film, qui sort le 30 novembre en France. " Elle m'a répondu merci, ça jette de la lumière sur mon pays", a expliqué Luc Besson lors d'une rencontre avec des étudiants de l'EDHEC à Lille.
"Mais je ne vous connais pas, pourriez-vous m'envoyer vos films?" a ensuite demandé Aung San Suu Kyi, alors en résidence surveillée à Rangoon, quasiment coupée du monde. L'opposante a été privée de liberté pendant plus de 15 ans par la dictature militaire.
"Nikita et Léon étaient exclus mais je lui ai envoyé Le Grand Bleu, Jeanne d'Arc, Angela, le 5ème Elément... Ses préférés étaient Angela et la chanteuse bleue du 5ème Elément. C'est Adèle Blanc-Sec qui l'a fait le plus rire", a raconté le réalisateur, reconnaissant qu'il avait été "un peu bizarre de parler ciné avec un prix Nobel".
L'échange de messages, passant par des canaux secrets, a duré plusieurs mois.
Luc Besson a pu rencontrer son modèle après la levée de son assignation à résidence le 13 novembre 2010, lorsque le tournage était déjà terminé. "J'ai remonté la même allée, me suis retrouvé devant la même maison" que celle reconstituée "au centimètre près" en Thaïlande, où ont été filmées la majorité des scènes.
Luc Besson a aussi réussi à filmer une partie des décors directement en Birmanie, grâce à une petite caméra, en se faisant passer pour un touriste. "J'ai filmé 17 heures de rushes, parfois avec un militaire à trois mètres de moi".
Les acteurs filmés en Thaïlande ont ensuite été incrustés sur ces images, grâce à la technique du "fond vert".
Pour l'instant, Aung San Suu Kyi ne souhaite pas voir le film, qui évoque la mort de son mari et de son père. "Elle m'a dit +I'll see it when I'm courageous enough+ (je le verrai quand j'en aurai le courage)", a précisé Luc Besson.
Mais l'un de ses fils l'a vu et "a été très ému" selon le réalisateur.
L'actrice malaisienne Michelle Yeoh tient le rôle d'Aung San Suu Kyi dans "The Lady".
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