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sourire toujours!!
5 décembre 2007

..des nouvelles de là bas....

...j'avais jamais connu cela... la mer se défendrait elle??? Bien sûre que j'en avais vu des requins, mais les petits , ceux que l'on trouvent dans "les sennes" , ou au récif, lorsque au bout de 3 ou 4 h de pêche sous marine , ces requins arrivent, attirés par l'odeur du sang.. Là l'attroupement était tellement énorme, qu'il valait mieux s'en allait.. mais ils restaient dans leur coin.. et c'était nous qui nous nous  sauvions "à grands palmes."..avec la peur au ventre..  Bien sûre qu'il y avait aussi, des accidents avec eux., toujours spéctaculaires... Et puis ces "passes": c'est leur nid.. Mais là: tous ces  accidents: cela commence à ressembler à l'Australie, dans  "ses" "mers" aussi chaudes et belles,  ou  le grand requin blanc y habite...et sévit..Mais c'est un prédateur.. il a le droit de vivre comme tous..

donc voici un copier / coller d' une page "des nouvelles calédoniennes "..merci à l'auteur d'avoir fait cet article..

impressionnant : n'est ce pas????

Attaques de requins : L'année noire

Quatre attaques de requins, dont une mortelle, ont été recensées cette année. C’est plus que d’habitude.
Pour la première fois, la mesure du risque peut s’appuyer sur des données chiffrées, présentées vendredi lors du congrès des urgentistes.

Médecin urgentiste, chasseur sous-marin familier des eaux de la Réunion, de Rangiroa et depuis six ans de la Nouvelle-Calédonie, le Dr Claude Maillaud est l’auteur du tout nouveau Guide de la faune marine dangereuse d’Océanie, qui consacre un long premier chapitre aux requins, principalement ici et en Polynésie.
Vendredi au centre Tjibaou, lors du congrès des urgentistes, il a limité sa communication aux attaques de requins en Nouvelle-Calédonie.
Au cours des quarante-neuf dernières années ont été recensées en Nouvelle-Calédonie trente-quatre attaques de requins, au sens de la définition de Van Grevelynghe (voir ci-contre). Le rythme moyen était d’environ une attaque par an ces dernières années (contre cinq par an en Polynésie), mais avec une accélération en 2007 qu’il n’est pas possible d’expliquer scientifiquement faute d’étude, et dont on ne sait pas si elle est statistiquement significative.
Le Dr Maillaud a ainsi évoqué quatre attaques de requins cette année.
Sur les trente-quatre attaques recensées, six ont été mortelles, et ont été le fait de requins-tigres (Galeocerdo cuvier) dans les deux tiers des cas. Cette mortalité est relativement faible par rapport à ce qui a cours à la Réunion (taux de mortalité proche de 50 %) ou en Australie.
Près de la moitié des attaques ont été le fait de requins-tigres (8 cas, 23 %) ou de requins gris de récif (7 cas, 20,5 %). Vient ensuite le requin-bouledogue. Enfin, en queue de liste, vient le requin-marteau avec une seule attaque sans gravité en Calédonie. Quant au grand requin blanc, dont on sait qu’il est présent dans le lagon, aucune attaque n’a pour l’instant été décrite.
Que le requin-tigre soit le principal prédateur n’est pas étonnant. Son espèce est très vulnérante, opportuniste, et ne fait pas une grosse distinction entre un homme ou une autre proie. Quand le tigre a faim, il mange tout.
Le requin gris de récif (Carcharhinus amblyrynchos) est impliqué dans la grande majorité des accidents en Océanie. En Calédonie, il occupe une position intermédiaire en termes de dangerosité. Piscivore, il ne considère pas l’humain comme une proie, mais il peut attaquer dans des conditions de stimulation alimentaire.
En Amérique, en Australie ou en Afrique du Sud, ce sont les baigneurs ou les surfeurs qui sont les premières victimes des requins, mais pas dans les îles du Pacifique. En Calédonie, ce sont les chasseurs sous-marins ou les apnéistes (notamment les plongeurs de trocas ou les pêcheurs de langoustes) qui sont à 73 % les cibles préférées des requins. Quatre cas seulement d’attaques de baigneurs équipés de palmes-masque-tuba ont été recensés (12 %, y compris le récent cas mortel de Lifou), et une seule de surfeur. Aucune attaque n’a été recensée sur des plongeurs avec bouteille.
Autre spécificité : les facteurs environnementaux classiques valables partout dans le monde (fin d’après-midi, mer trouble, victime isolée) ne se retrouvent que dans 20 % des attaques en Calédonie. En revanche, la stimulation alimentaire est déterminante et impliquée dans 60 % des cas. La stimulation peut venir aussi bien de poisson fléché que de shark feeding (pratique anecdotique sur le territoire) ou de carcasses de mammifères rejetées à la mer, ce qui est probablement en cause dans l’attaque mortelle de Lifou.

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2007 année noire

• Le 25 janvier, à Koné, Jesse Jizdny a été mordu à la main et à la jambe par un requin-tigre au cours d’une partie de chasse sous-marine. Le squale n’a lâché prise que lorsque le plongeur lui a enfoncé les doigts dans l’œil.
• En février, un chasseur sous-marin a été attaqué et blessé à Ouvéa
.
Le 9 avril, passe de Dumbéa, Olivier Bertholom était assis sur sa planche de surf lorsqu’il a été mordu au pied. L’espèce du requin en cause n’a pas été identifiée.
• Le 30 septembre, à Luengoni (Lifou), Stéphanie Belliard, qui nageait avec une amie à moins d’une centaine de mètres du rivage, a été attaquée et mordue de la hanche au genou droit. La blessure a été fatale par hémorragie.

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Lifou : une attaque pour tuer

Deux mois après l’attaque mortelle de Luengoni, il est désormais acquis que le squale qui a tué Stéphanie Belliard était un requin-tigre d’environ quatre mètres. C’est une certitude compte tenu à la fois de la nature de la morsure, et de sa taille.
Selon un spécialiste de l’IRD, la morsure circulaire de 38 centimètres était trop importante pour une attaque de type territoriale (mordu-relâché) destinée à éloigner un intrus, et semblait être plutôt de type alimentaire, à savoir une morsure vulnérante destinée à blesser la victime à mort en vue d’une prédation ultérieure. C’est en effet l’usage, pour les requins tigres soucieux de protéger leurs yeux dans leur chasse de proies vivantes de grande taille, de mordre une première fois pour mutiler et d’attendre l’affaiblissement où la mort de la victime pour la consommer.
Pourquoi ? Selon le scientifique, les tigres sont plutôt prudents dans des conditions normales. C’est pourquoi la rapidité et la violence de l’attaque de Lifou laissent supposer que l’animal était déjà dans un état d’excitation avancé qui pourrait avoir été favorisé par l’eau trouble, la présence de nombreuses tortues et des déchets d’origine animale jetés dans l’eau à proximité du lieu de l’attaque.
Plusieurs témoignages concordants font en effet état de carcasses de porcs et de chèvres jetées à l’eau à cette époque, dans le cadre de festivités.
Enfin, compte tenu de sa taille et de la période de l’année, le squale pourrait être une femelle gestante, susceptible (bien que la faible profondeur du site ne s’y prête guère) d’être plus ou moins sédentaire. Ce qui pose la question clé : le site est-il potentiellement dangereux, du moins sous certaines conditions ? Officiellement, la baignade à Luengoni est toujours interdite par un arrêté municipal. Mais les panneaux d’interdiction apposés au lendemain du drame ont été enlevés, et les visiteurs de cette plage très touristique se baignent librement sans que personne ne leur dise rien...
À l’IRD, on estimait après le drame que le seul moyen de vérifier si le requin était toujours sur place était de poser des lignes appâtées avec du poisson frais pendant quarante-huit heures sur les lieux mêmes de l’attaque. Une lettre en ce sens, restée sans réponse, avait d’ailleurs été communiquée à la subdivision des Iles le 10 octobre.
Même si une inspection visuelle des lieux a été menée conjointement par la subdivision, la mairie et un biologiste, il semble bien qu’aucune ligne n’ait été posée.
Texte : Henri Lepot

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Commentaires
T
Cela me surprend quand même car je n'en ai pas vu ! Remarque les tricots rayés non plus ! Devaient être occupés ailleurs ! HAHAHA Remarque cela tombien bien ... parce que tu vois quoi ?? J'en ai un peu la frousse ! <br /> Par contre les poissons pierre c'est hyper sympa de marcher dessus !! Mouarf !! <br /> Bon sans rire cela devient urgent de s'attarder sur le sujet écologique ! En attendant je te remercie pour les infos et les recherches que tu nous proposes ! J'adore !<br /> Ah !!!!<br /> Bises et bonne soirée !<br /> TiteZa
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B
..ils ont aussi le droit de vivre...mais la cohabitation reste difficile hein??? mais la nature reste la nature...et sûremnt que l'éco système est entrain de se modifier. aussi... <br /> <br /> et puis quand je vois ce que fait "l'homme",sur cette planête qui se dit :être intelligent... !!! y a de quoi se demander qui est le.. requin.... <br /> <br /> le requin m'a toujours fasciné: il est bien le roi dans la mer... j'en ai vu tellemnt, à travers mon masque de plongée..( pas aussi gros , je te rassure titeza.... ) sa sureté, d'aller au milieu des bancs de poissons..il n'est même pas fier: juste sûr de lui .. savoir qu'il fait peur et qu'il peu tout faire: c'est voyant en le regardant nager... enfin: c'est juste mon avis hein???? <br /> en tout cas, avec mon premier mari, + 2 de requins qui se baladaient dans les environs du bateau: nous nous en allions.. ( bon : c'était lorsque nous allions pêcher au récif..) et il avait une petite plate, sans laquelle il posait les poissons pêcher: pour ne pas attirer encore plus ces prédateurs..par l'odeur du sang.. <br /> pour nous: c'était le requin, le plus fort.. alors on lui laissait SA place, son environnement..<br /> il y a tellemnt à dire sur cette race eh! oui: on peu aussi être manger.. nous....l'être humain.. !!!!!!!!!!!! <br /> <br /> lu sur WIKIPEDIA...<br /> <br /> La plupart des requins sont des prédateurs, voire des superprédateurs pour certains, mais les plus grandes espèces, comme le requin baleine (Rhincodon typus) ou le requin pèlerin (Cetorhinus maximus), ne se nourrissent, principalement, que de plancton en filtrant l'eau de mer. Seulement, une douzaine sont considérées comme dangereuses pour l'homme. De nombreuses espèces sont menacées de disparition.<br /> <br /> voilà voilou..Titeza.... bisous et bonne fin de journée...
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T
Là est l'éternel problème de la cohabitation entre l'homme et l'animal tout deux prédateurs.<br /> Seulement les bétises des uns attirent les seconds qui ne réagissent que par nécessité de se nourir ou de se défendre. Il ne faut jamais sous-estimé l'habitat ou le lieu de vie qu'est l'Océan.<br /> A méditer ...<br /> Cependant il y a quand même à réfléchir quant au nombre et à la trajectoire de ces animaux. Est-ce qu'ils sont plus nombreux ? Où est-ce que leur lieu de chasse se modifie avec l'éco-système ??<br /> Et puis certaines imprudences humaines ne sont peut-être pas à négliger. <br /> Bises Manola<br /> TiteZa
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